Le constructeur britannique, désormais détenu par l’Indien Tata Motors, a dévoilé sa nouvelle stratégie plus « verte ». Il vise la neutralité carbone en 2039. Sans que l’on sache s’il y aura un impact sur les emplois.
Une nouvelle stratégie « verte »
Tesla ne sera plus le seul constructeur automobile à concevoir uniquement des modèles électriques. Le britannique Jaguar Land Rover, spécialiste du haut de gamme, a annoncé que sa marque de luxe Jaguar allait devenir bientôt tout électrique. Une nouvelle stratégie « verte » qui vise la neutralité carbone d’ici quelques années. Cette annonce intervient alors qu’en France le gouvernement a débloqué 100 M€ pour tenter d’atteindre les 100 000 bornes de recharge électriques. La marque, utilisée notamment par le Premier ministre britannique Boris Johnson, entend ne proposer que des modèles électriques. Cette filiale de l’Indien Tata Motors indique dans un communiqué vouloir « se réimaginer », sous la houlette de son nouveau directeur général Thierry Bolloré, ex-directeur de chez Renault. Jaguar Land Rover promet d’investir plus de 2,8 Mds€ par an, dont une grande partie dans l’électrique, mais prévient que sa transformation va entraîner une réduction sensible de ses activités hors production au Royaume-Uni.
La collaboration avec le groupe Tata
Le constructeur précise toutefois ne pas vouloir fermer d’usine. Celle de Solihull, dans le centre de l’Angleterre, abritera sa plateforme 100 % électrique Jaguar. En revanche, il ne donne pas plus de détails sur les répercussions en termes d’emplois. Si Jaguar va basculer rapidement en tout électrique, ce ne sera pas le cas pour Land Rover. Cette dernière va lancer six modèles électriques dans les cinq prochaines années. L’objectif est ensuite que tous les modèles de Jaguar et Land Rover soient disponibles en 100 % électriques. Au-delà, Jaguar Land Rover veut travailler sur le développement de l’hydrogène pour répondre à la future demande et entend par ailleurs collaborer avec le groupe Tata sur l’énergie propre et les logiciels informatiques. L’objectif est de pouvoir retrouver une marge opérationnelle à deux chiffres et une trésorerie nette positive.