La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et l’European Climate Foundation en partenariat avec l’Ademe ont cherché à étudier l’impact du véhicule électrique sur les émissions de gaz à effet de serre en prenant l’ensemble du cycle de vie (fabrication, usage et fin de vie). Selon l’étude, un véhicule électrique émet de deux à trois fois moins de gaz à effet de serre que des véhicules équivalents thermiques.
Rouler électrique est-il vraiment plus écolo ?
Comme les véhicules électriques ont été placés au cœur de la stratégie de décarbonations de la France, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et l’European Climate Foundation en partenariat avec l’Ademe ont cherché à étudier leur impact réel sur les émissions à effet de serre.
Actuellement, explique le rapport, les émissions de gaz à effet de serre induites par la fabrication, l’usage et à la fin de vie d’un véhicule électrique, sont 2 à 3 fois inférieures à celles des véhicules essence et diesel.
Et dans le futur ?
Si en 2016 les véhicules électriques sont déjà un atout pour freiner le changement climatique, ils pourraient l’être encore plus si la France rehausse ses objectifs de développement des énergies renouvelables et s’engage dans un scénario 100% énergies renouvelables.
Quand on parle véhicule électrique, on pense tout de suite à la batterie. L’étape de fabrication de la voiture électrique, y compris la batterie, représente 75% de sa contribution au changement climatique. Selon l’Ademe, pour la production des batteries, « jusqu’à 25% de gains d’efficacité énergétique sur les modes de production pourraient être envisagé d’ici 2030 ».