Un accès à la formation facilité !
La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui vise à faciliter l’accès à la formation tout au long de la vie, est entrée en vigueur le 1er janvier. Le principal changement porte sur la monétisation du compte personnel de formation (CPF). Les heures inscrites sur le CPF, ainsi que les heures acquises au titre du Droit Individuel à la Formation au 31 décembre 2018 sont converties en euros, à raison de 15 euros par heure, et désormais, chaque année, chaque actif verra son CPF crédité de 500 € par an, 800 € pour les moins qualifiés, soit respectivement 5 000 € et 8 000 € sur dix ans. Le CPF permettra de financer des formations aboutissant à une certification professionnelle reconnue. Un bilan de compétences, une validation des acquis de l’expérience, mais aussi le permis B ou poids lourd pourront aussi être financés par ce CPF qui pourra être abondé par les entreprises et les accords collectifs de branche. Le congé individuel de formation (CIF) est remplacé par le projet de transition professionnelle. Les CIF engagés avant fin 2018 seront maintenus jusqu’à fin 2019. A partir de 2020, les OPCA seront remplacés par des opérateurs de compétences organisés par filière économique.
Apprentissage : limite d’âge porté à 29 ans
Il est aussi prévu l’ouverture des droits au chômage aux démissionnaires ayant un projet professionnel et que les indépendants dont l’activité connaît une liquidation judiciaire puissent toucher 800 € par mois durant 6 mois, sans avoir à verser de cotisation supplémentaire. Enfin, la limite d’âge pour entrer en apprentissage passe de 26 à 29 ans. Les apprentis de 16 à 20 ans voient leur rémunération augmenter de 30 € net par mois et les apprentis majeurs pourront bénéficier de 500 € pour passer leur permis de conduire.