Encore des défis à relever pour les constructeurs. En parallèle à la réduction des émissions de CO2, ils devront introduire sur le marché de l’UE des véhicules adaptés à une batterie d’évolutions réglementaires concernant la sécurité. Les VUL seront en effet dans l’obligation d’être équipés d’un système de freinage d’urgence (déjà obligatoire dans les camions) et d’un système d’urgence de maintien de la trajectoire. Et tous les véhicules devront être dotés des dispositifs suivants : adaptation intelligente de la vitesse, facilitation de l’installation d’un éthylomètre antidémarrage, avertisseur de somnolence et de perte d’attention du conducteur, reconnaissance avancée de distraction du conducteur, signal de freinage d’urgence, boîte noire d’enregistrement des données.
Modifier la conception des pare-brises
Puis dans quelques années, les camions devront être conçus de façon à ce que les cyclistes ou les piétons soient plus visibles du conducteur en vision directe. Les fabricants ont un impératif : réduire « autant que possible les angles morts à l’avant et du côté du conducteur » précise le règlement européen adopté par le Parlement .
Autre point, il faudra modifier la conception des pare-brises pour passer les crash tests dont les règles vont être renforcées pour limiter la gravité des blessures des piétons et cyclistes. « L’homologation des pneumatiques sera aussi améliorée pour tester les pneus usés » signale le Parlement. Ce règlement, adopté en plénière par 578 voix pour, 30 voix contre et 25 abstentions, devra encore être approuvé au Conseil des ministres de l’UE.